... bien que tout le monde devrait le savoir ...
nous le rappelons !
Les réalités des métiers du cinéma sont:
Les RELATIONS et l'APPRENTISSAGE SUR LE TAS
Si vous ne possèdez pas ces atouts, il faut les acquérir.
Nous vous proposons de vous aider pour celà !!!
Comme nous l'avons vu, le principe de la Caméra consiste à photographier sur une bande sensible à la lumière, 24 (ou 25) images instantanées par seconde, pour pouvoir reproduire l'illusion de la continuité du mouvement.
Pour cela, la bande (appelée film, pellicule, ...) présente des rangées de perforations pour qu'un système de griffes puisse l'entraîner de façon intermittente. L'entraînement est couplé à un obturateur rotatif -- un demi-disque qui tourne devant la fenêtre -- de façon telle que: quand l'obturateur est ouvert, la pellicule est exposée et elle doit être parfaitement immobile, puis quand l'obturateur est fermé elle est transportée par les griffes jusqu'à l'emplacement de l'image suivante.
Ce cycle se reproduisant 24 fois par seconde.
Chaque image sur la pellicule est appelée: photogramme.
En cinéma professionnel, la bande fait 35mm de large: c'est le film 35mm. Il présente 2 rangées de perforations à raison de 4 perforations par image.
Il existe d'autres formats (d'autres largeur du film): le 16mm, le 9,5mm, le 8mm, le Super 8, etc... Plus le format est large, meilleure est la qualité. Le 35mm est considéré comme standard par les professionnels. Mais il existe (ou a existé) des formats encore plus larges pour permettre des qualités exceptionnelles (65/70mm, et autres,...)
La Fixité
Le principe que nous avons décrit permet donc l'enregistrement puis la reproduction d'images animées, mais qu'arrive-t-il si on enregistre un sujet immobile? Il faut reproduire sur l'écran une image immobile (comme si on projetait un seul photogramme, comme pour une diapositive). Or dans notre cas, il faut que 24 fois par seconde, le mécanisme positionne exactement au même endroit, des images différentes au contenu identique. Comme il y a toujours un "jeu" mécanique, ce positionnement est impossible. Il en découle un défaut spécifique au cinéma: le défaut de fixité.
Ce défaut ne peut s'apprécier qu'en projection, il provoque un léger mouvement de l'ensemble de l'image; mais comme ce défaut existe aussi sur les projecteurs (il est d'ailleurs bien plus important), pour mettre en évidence le défaut de fixité de la caméra, il faut faire un essai spécifique: l'essai de fixité.
Dans les cas usuels, c'est dans l'image qu'il y a du mouvement (le cinéma est quand même fait pour ça!), et alors, ce défaut ne gène pas. Par contre dès qu'il y a des trucages avec surimpression ou multi-exposition, cela peut provoquer des problèmes de cisaillement (des parties de l'image bougent par rapport à d'autres) ou de mouvements relatifs: un générique sur un fond de scène par exemple.
Pour améliorer la fixité au moment de la prise de vue, plusieurs procédés ont été inventés, le principal étant l'utilisation d'une: contre-griffe.
Quand l'obturateur s'ouvre pour permettre l'exposition, la griffe qui a entraîné la pellicule sort des perforations et à ce moment là, des sortes de picots (contres-griffes), s'enfichent dans les perforations et replacent ou maintiennent très exactement la pellicule dans la même position pendant l'exposition.